Jeune couple discutant avec agent immobilier dans un appartement lumineux

Meilleur type de logement à louer : conseils pour choisir le plus rentable

11 octobre 2025

Un studio en centre-ville trouve preneur en moins de trois semaines, alors qu’une grande maison en périphérie reste vide trois fois plus longtemps. Les appartements de deux pièces affichent des taux d’occupation supérieurs à 90 % dans la plupart des métropoles, mais peinent à atteindre ce chiffre dans les zones rurales.

La rentabilité d’un logement dépend moins de sa surface que de sa localisation et du profil des locataires ciblés. Certaines configurations, souvent négligées, génèrent pourtant des rendements supérieurs à la moyenne nationale.

Panorama des types de logements les plus recherchés par les locataires

Le marché de la location avance à vive allure, porté par la mobilité professionnelle et les nouveaux modes de vie des citadins. À Paris, Lyon ou Bordeaux, le studio s’impose sans partage auprès des étudiants et jeunes actifs : petite surface, loyers contenus, revenus attractifs pour les propriétaires. Les statistiques parlent d’elles-mêmes : dans la capitale, un studio se loue en moyenne en 12 jours, contre 28 pour un appartement familial.

Mais la demande n’est pas l’apanage des petites surfaces. À Rennes, Poitiers ou Strasbourg, les appartements de deux ou trois pièces séduisent un large public, des jeunes couples aux travailleurs en déplacement. Ce format conjugue polyvalence et stabilité, limitant ainsi les périodes sans locataire.

Dans les grandes villes portées par une croissance démographique forte, comme Nantes ou Toulouse, la pression locative gagne aussi les grands appartements. Pourtant, pour les investisseurs attentifs à la rentabilité, le choix bascule souvent en faveur du T2 : leader du marché, il affiche un équilibre remarquable entre loyer perçu et coût d’acquisition, surtout lors d’un investissement ciblé.

Voici les grandes tendances à retenir sur les types de logements les plus demandés :

  • Studio : prisé dans les villes étudiantes, il constitue un tremplin pour démarrer dans l’investissement locatif
  • T2/T3 : compromis idéal pour limiter le turnover et assurer des baux plus longs
  • Maison : segment plus restreint, mais apprécié des familles installées en périphérie

Le visage de la demande change selon les zones d’emploi. À Paris, le studio s’envole. À Bordeaux, le deux-pièces se taille la part du lion. À Nantes et Strasbourg, la colocation se développe, stimulée par des loyers élevés et des surfaces adaptées.

Quels critères influencent la rentabilité d’un bien immobilier à louer ?

La rentabilité locative s’appuie d’abord sur la relation entre prix d’achat et loyer perçu. Le calcul du rendement brut offre une première lecture : il s’agit de rapporter le loyer annuel au prix du bien. Pourtant, ce chiffre reste superficiel. Les frais de gestion, la fiscalité, les charges et les périodes de vacance viennent rogner le rendement net, voire le fameux rendement net-net.

L’emplacement s’impose comme un facteur déterminant. Une zone tendue, à l’image de Paris ou Lyon, réduit le risque de vacance mais fait exploser le prix d’achat. À l’opposé, des villes moyennes telles que Poitiers ou Dijon affichent un rapport qualité-prix plus équilibré, ce qui ouvre la porte à des investissements locatifs rentables pour ceux qui visent juste.

Le DPE (diagnostic de performance énergétique) a gagné en poids. Un logement mal classé freine la location, impose des travaux et subit une décote à la revente. Deux biens identiques sur le papier ne se valent plus vraiment dès qu’on regarde leur efficacité énergétique : la demande et le loyer s’en ressentent.

Pour affiner votre choix, portez attention à la gestion locative. Confier son bien à une agence réduit les soucis, mais diminue le rendement. Certains investisseurs misent sur la location meublée (statut LMNP) pour tirer avantage de la fiscalité et doper la rentabilité, d’autres préfèrent la stabilité de la location vide.

Voici les éléments concrets à prendre en compte dans l’équation :

  • Prix d’achat et prix au mètre carré
  • Loyer potentiel selon le secteur
  • Emplacement et tension du marché local
  • Qualité énergétique du logement
  • Gestion locative et régime fiscal approprié

Le match des biens : studios, appartements familiaux ou maisons, lequel se loue le plus vite ?

La rapidité pour relouer un bien ne répond à aucune recette magique. Le studio domine nettement dans les métropoles universitaires. À Paris, Rennes ou Poitiers, ce format attire surtout les étudiants et les jeunes actifs. Les chiffres ne laissent pas de place au doute : la vacance locative d’un studio tourne entre 10 et 20 jours dans ces villes, un score difficile à battre. Ce dynamisme s’explique par une forte demande, une grande souplesse et des loyers abordables.

L’appartement familial (T3, T4) affiche un autre profil. Son public : les ménages à la recherche de stabilité et de confort. À Bordeaux, Toulouse ou Nantes, ce type de bien se loue en moins d’un mois dans les secteurs convoités. Le coût d’entrée est plus élevé, mais la demande suit, particulièrement en périphérie des grandes villes. La colocation, notamment en meublé, vient encore renforcer l’attrait de ce segment.

La maison, elle, tire son épingle du jeu en périphérie ou dans les villes moyennes. À Lyon ou Strasbourg, la maison individuelle plaît aux familles, mais les délais de relocation s’allongent, souvent au-delà du mois. Les grandes surfaces et le jardin séduisent, la clientèle reste ciblée.

Type de logement Vitesse de location estimée Public cible
Studio 10-20 jours Étudiants, jeunes actifs
Appartement familial 3-4 semaines Familles, colocation
Maison 1 mois et plus Familles

Opter pour la location meublée accélère le renouvellement des locataires, surtout pour les petites surfaces, tandis que la location vide favorise les baux longs. À chaque marché local, sa stratégie : adaptez votre approche en fonction du secteur, du profil des locataires et des caractéristiques du bien.

Maison de banlieue avec panneau a louer et jardin vert

Conseils pratiques pour choisir un logement rentable et limiter les risques

Avant de choisir un type de logement pour un investissement locatif, privilégiez les villes où la demande reste solide : Poitiers, Lorient, Dijon, Montpellier, Strasbourg, Angers, Rennes. Analysez le tissu économique local, le profil des candidats à la location, ainsi que la dynamique du marché. Un appartement judicieusement situé, à proximité des transports ou des pôles d’emploi, se loue plus vite et réduit la vacance.

Gardez toujours un œil sur la rentabilité locative : calculez le rendement brut, net, voire net-net pour ne rien laisser de côté. Ne faites pas l’impasse sur le DPE ni sur la qualité énergétique, des critères de plus en plus déterminants pour les locataires comme à la revente. Diversifier vos biens peut sécuriser votre projet : un studio en cœur de ville, un T3 en périphérie, une colocation… chaque format répond à un segment de marché spécifique.

Pour renforcer la sécurité de votre investissement, voici quelques mesures simples à envisager :

  • Gestion locative : passer par une agence vous libère des contraintes, tandis que gérer en direct maximise votre rendement.
  • Assurance loyers impayés : un filet de sécurité particulièrement utile dans les zones tendues.
  • Épargne de précaution : prévoir un matelas financier pour faire face aux imprévus, travaux ou périodes de vacance.

Enfin, la fiscalité peut faire la différence. Comparez les régimes LMNP, micro-BIC ou réel, et ajustez votre montage à votre projet comme à votre situation financière. Un financement négocié auprès de la banque préserve votre marge de manœuvre pour de futurs investissements.

Choisir le bon logement à louer, c’est ajuster sans relâche stratégie et anticipation. Là où certains voient une simple transaction, d’autres bâtissent un vrai levier patrimonial. La prochaine opportunité pourrait bien être celle que vous saurez repérer avant les autres.

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