Femme senior examine des documents dans sa cuisine chaleureuse

Exonération taxe foncière 2025 : Qui y a droit ?

9 novembre 2025

Plusieurs propriétaires dépassant un certain âge bénéficient d’une exonération totale ou partielle de la taxe foncière, sous réserve de conditions de revenus. Cette mesure ne s’applique pas automatiquement à tous, même parmi les retraités ou personnes âgées.

Certaines situations créent des disparités : un écart de quelques euros sur l’avis d’imposition ou une cohabitation avec un tiers peut suffire à perdre le bénéfice de l’exonération. Les règles évoluent chaque année, modifiant parfois les seuils de revenus ou les modalités de demande.

Comprendre l’exonération de taxe foncière en 2025 : ce qui change pour les seniors

Pour de nombreux propriétaires à la retraite, la taxe foncière pèse lourd dans le budget. En 2025, l’exonération connaît des évolutions, en particulier pour les seniors. Les règles du jeu bougent : l’État ajuste les critères pour soutenir les foyers modestes tout en maintenant l’équilibre financier des collectivités.

Pour accéder à l’exonération, plusieurs paramètres sont scrutés. L’âge compte, mais il ne fait pas tout. Il faut aussi regarder du côté des allocations : percevoir l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) ou l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ouvre la porte à l’exonération, à condition de ne pas dépasser un certain seuil de revenus. Ce seuil, fixé annuellement, dépend du revenu fiscal de référence indiqué sur l’avis d’imposition.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Une colocation, un membre de la famille hébergé, ou une rentrée d’argent inattendue peuvent tout remettre en cause. Pour ceux qui s’appuient sur l’âge, il faut avoir 75 ans ou plus au 1er janvier de l’année d’imposition, mais uniquement si le revenu fiscal reste sous les plafonds. L’exonération vise l’habitation principale, jamais les résidences secondaires ni les logements laissés vacants.

Voici ce qu’il faut retenir des différents profils concernés :

  • Exonération totale pour les personnes touchant l’ASPA, l’ASI ou l’AAH, en fonction des ressources.
  • Âge minimum : 75 ans au 1er janvier, si le revenu fiscal ne dépasse pas le plafond fixé chaque année.
  • Logement concerné : habitation principale uniquement.

Le dispositif reste complexe. Un changement dans la composition du foyer ou un dépassement minime du seuil peut faire basculer la situation. Mieux vaut donc surveiller chaque année son avis d’imposition et vérifier que l’exonération est bien appliquée.

À partir de quel âge peut-on bénéficier d’une exonération et sous quelles conditions ?

Une fois franchi le cap des 75 ans au 1er janvier de l’année d’imposition, la possibilité d’une exonération totale de taxe foncière devient réelle, mais le critère du revenu fiscal de référence demeure incontournable. L’administration fiscale examine les dossiers au centime près : dépasser le plafond, même d’un euro, suffit à écarter la mesure. Ce plafond, modulé chaque année, varie selon la composition du foyer.

Les titulaires de l’ASPA, de l’ASI ou de l’AAH peuvent prétendre à l’exonération, parfois avant 75 ans, toujours sous réserve de ressources. Le logement doit obligatoirement être la résidence principale. Les résidences secondaires ne sont jamais concernées.

Les critères à vérifier sont multiples :

  • Âge minimal : 75 ans au 1er janvier pour l’exonération liée à l’âge
  • Montant du revenu fiscal de référence à respecter, selon les plafonds annuels
  • Habitation principale uniquement prise en compte
  • Bénéficiaires de l’ASPA, de l’ASI ou de l’AAH sous conditions de ressources

Soyez attentif : une colocation, un hébergement familial ou une variation de revenus peuvent remettre en cause l’exonération. Chaque année, vérifiez votre avis de taxe foncière et surveillez la ligne du revenu fiscal de référence.

Les démarches à suivre pour faire valoir vos droits à l’exonération

Pour faire valoir votre droit à l’exonération taxe foncière 2025, mieux vaut anticiper. L’administration fiscale n’accorde pas forcément l’exonération d’office, surtout lors d’une première demande ou en cas de changement de situation. À la réception de votre avis d’impôt taxe foncière, vérifiez que l’exonération ou l’abattement attendu figure bien sur le document.

Avant toute demande, réunissez les justificatifs nécessaires : avis d’imposition sur le revenu, attestations d’allocation solidarité ASPA, allocation invalidité ASI ou adultes handicapés AAH, preuve d’occupation en tant que résidence principale. Si vous venez d’atteindre l’âge requis, une pièce d’identité suffira. N’oubliez pas de contrôler le montant de votre revenu fiscal de référence sur votre dernière déclaration d’impôts.

Le formulaire 6650, accessible auprès de votre centre des impôts ou en ligne, permet de signaler votre situation. Déposez-le accompagné des justificatifs, idéalement avant le 31 décembre précédant l’année concernée. Si un doute persiste ou si votre situation change en cours d’année, un contact direct avec le centre des impôts s’impose. Certaines exonérations, liées à des travaux énergétiques ou à l’achat d’une résidence principale neuve, nécessitent d’ajouter des documents supplémentaires : factures d’un artisan RGE, attestation de fin de chantier, déclaration de travaux.

Surveillez soigneusement votre courrier et votre espace personnel sur impots.gouv.fr pour toute réponse ou demande complémentaire de l’administration. La procédure s’adapte à chaque cas : exonération totale, partielle, temporaire, en fonction de la situation du logement ou de la nature des biens concernés.

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Quel impact attendre sur le montant de votre taxe foncière ?

L’exonération taxe foncière 2025 se traduit par une réduction directe sur votre avis taxe foncière. Le mode de calcul reste identique : la valeur locative cadastrale du bien sert de base, à laquelle s’ajoutent les taux d’imposition communaux, départementaux, et parfois la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères). Ce qui change, c’est l’assiette prise en compte. Pour les personnes éligibles, cette assiette se réduit, voire disparaît selon les cas.

Selon les profils, voici les situations que l’on rencontre :

  • Exonération totale : seule la TEOM reste à payer, la taxe foncière disparaît de la facture.
  • Exonération partielle : une partie de la taxe foncière subsiste, modulée selon la situation ou le type de logement.
  • Exonération temporaire : certains logements neufs, rénovés ou achetés sous conditions bénéficient d’une suppression temporaire de taxe foncière, de deux à cinq ans selon les cas et les dispositifs en vigueur.

L’intérêt est tangible : pour beaucoup de propriétaires, la taxe foncière représente plusieurs centaines, parfois plusieurs milliers d’euros chaque année. Les aides à la rénovation, telles que maPrimeRénov’ ou la prime CEE, peuvent s’ajouter à l’exonération et alléger encore la facture. Selon le mode de paiement choisi, mensualisé ou au comptant, l’économie se ressent différemment au fil de l’année, mais le soulagement sur le budget reste évident.

Gardez un œil sur chaque avis taxe foncière : l’application de l’exonération varie d’une commune à l’autre et dépend aussi du suivi de votre dossier par l’administration. Certains propriétaires constatent l’allègement dès la première année, d’autres doivent patienter ou solliciter une vérification. Pas de garantie automatique, mais l’enjeu financier vaut la vigilance.

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