Dans un monde où l’investissement immobilier est devenu l’un des placements les plus prisés, nombreux sont ceux qui choisissent de devenir propriétaires-bailleurs. Toutefois, gérer une location et ses revenus locatifs n’est pas toujours chose aisée, notamment lorsqu’il s’agit d’optimiser sa déclaration fiscale. Pour éviter les erreurs coûteuses et profiter pleinement des avantages fiscaux liés à cette activité, vous devez connaître les astuces à mettre en œuvre. Celles-ci permettent d’alléger la charge fiscale et de maximiser la rentabilité de son investissement locatif, tout en restant en conformité avec la législation en vigueur.
Plan de l'article
Propriétaire-bailleur : déclarer ses revenus
Pour optimiser sa déclaration fiscale en tant que propriétaire-bailleur, il faut prendre en compte différents éléments. La nature des revenus locatifs à déclarer doit être bien comprise. Il peut s’agir de loyers perçus directement ou encore de revenus fonciers issus du leasing mobilier et immobilier.
A lire aussi : Les bénéfices de l'investissement en LMNP pour une réduction d'impôts significative
Le régime fiscal auquel on est soumis doit aussi être pris en considération. Les propriétaires-bailleurs ont généralement le choix entre deux régimes : le régime réel d’imposition et le micro-foncier. Le premier permet une meilleure prise en compte des charges liées à l’investissement locatif, tandis que le second offre un abattement forfaitaire sur les revenus fonciers.
Il faut s’informer sur les différentes obligations légales qui entourent cette activité (déclaration auprès des impôts, établissement d’un bail conforme aux normes en vigueur…). Il ne faut pas oublier que certains investissements immobiliers peuvent bénéficier d’avantages fiscaux particuliers comme la loi Pinel ou encore la loi Malraux.
A voir aussi : Les meilleures stratégies pour optimiser sa défiscalisation immobilière
Si l’on souhaite optimiser sa déclaration fiscale en tant que propriétaire-bailleur, il est indispensable de se tenir informé des règles et astuces qui encadrent cette activité. Une bonne connaissance des différents paramètres permettra non seulement d’éviter les erreurs coûteuses, mais aussi de maximiser ses profits tout en respectant scrupuleusement la législation en vigueur dans ce domaine complexe mais passionnant qu’est l’investissement locatif.
Optimiser sa déclaration de revenus locatifs
En plus des éléments mentionnés précédemment, pensez à bien tenir vos comptabilités et à conserver tous les justificatifs de charges liées à l’investissement locatif. Cela permettra non seulement une meilleure gestion financière, mais aussi une déduction optimale des charges réelles lors de la déclaration fiscale.
Il peut être intéressant aussi d’échelonner certaines dépenses afin de pouvoir bénéficier du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). Effectivement, le gouvernement a mis en place un dispositif qui encourage les propriétaires-bailleurs à réaliser des travaux visant à améliorer la performance énergétique des logements loués. Ces travaux peuvent donner lieu à un crédit d’impôt allant jusqu’à 30% du montant total investi.
Une autre astuce consiste à opter pour le régime réel simplifié plutôt que le régime réel normal lorsque cela est possible. Ce dernier requiert une comptabilité plus complexe et donc plus coûteuse en temps et en argent. Le régime réel simplifié quant à lui propose un forfait applicable aux revenus fonciers inférieurs ou égaux à 70 000 euros par an.
Il existe plusieurs astuces pour optimiser sa déclaration fiscale en tant que propriétaire-bailleur tout en respectant scrupuleusement la législation encadrant cette activité. Bien se renseigner sur les différentes options disponibles ainsi qu’une bonne gestion de ses comptabilités sont des étapes cruciales pour maximiser ses profits et minimiser les erreurs coûteuses.
Déductions fiscales possibles pour les propriétaires
Les propriétaires-bailleurs peuvent aussi bénéficier d’autres déductions fiscales. Parmi elles, il y a la déduction forfaitaire de 30% sur les revenus fonciers bruts qui coupe les frais liés à l’entretien du logement et des parties communes ainsi que ceux liés aux travaux effectués par le locataire.
Cette déduction forfaitaire peut être remplacée par une déclaration des charges réelles supportées durant l’année. Les charges concernées comprennent celles relatives à l’amélioration ou au maintien en état du bien immobilier (travaux de rafraîchissement, réparation), mais aussi les intérêts d’emprunts contractés pour financer son acquisition.
En plus de ces éléments, il est possible de profiter des avantages fiscaux proposés dans le cadre d’un investissement locatif Pinel. Cette loi permet aux propriétaires-bailleurs qui achètent un logement neuf destiné à la location pour une durée minimale de 6 ans d’ouvrir droit à une réduction d’impôts allant jusqu’à 12% du montant investi dans ce projet. Selon la zone géographique où se situe le bien loué et sa durée de mise en location, la défiscalisation peut atteindre jusqu’à 21%.
Les propriétaires-bailleurs peuvent aussi opter pour le statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) s’ils louent leur bien sous forme meublée. Ce régime leur permet de bénéficier d’une fiscalité avantageuse en déduisant notamment les frais liés à l’amortissement du logement et de son mobilier, ou encore les charges non récupérables sur le locataire (taxe foncière).
Il est primordial pour les propriétaires-bailleurs de bien connaître toutes les options fiscales qui s’offrent à eux. Une bonne gestion des dépenses et des comptabilités peut leur permettre d’optimiser leur déclaration fiscale tout en maximisant leurs profits.
Éviter les erreurs lors de la déclaration de revenus locatifs
Pensez à bien faire attention à certaines erreurs qui pourraient coûter cher aux propriétaires-bailleurs. La première erreur à éviter est celle de ne pas déclarer ses revenus locatifs. Les plateformes comme Airbnb ou Booking.com sont désormais tenues de communiquer les informations relatives aux transactions réalisées par leurs utilisateurs au fisc. Si un propriétaire-bailleur omet de mentionner ces revenus, il s’expose alors à une amende pouvant aller jusqu’à 80% du montant des sommes dissimulées.
Une autre erreur fréquente concerne la mauvaise répartition entre les charges récupérables et non récupérables sur le locataire. Les charges récupérables comprennent celles liées aux services proposés (ascenseur, eau chaude), tandis que les charges non récupérables concernent, par exemple, la taxe foncière ou encore l’assurance habitation du logement loué. Penser à bien répartir ses revenus locatifs peut se révéler complexe et fastidieux pour les propriétaires-bailleurs. En évitant certaines erreurs courantes et en optant pour les options fiscales avantageuses qui leur sont proposées, ils peuvent optimiser leur imposition tout en profitant pleinement de leurs investissements immobiliers.